FRANCE ….Une bonne et une mauvaise nouvelle
Il y a trois ans, nous avions appris avec soulagement qu’une nouvelle loi contre la maltraitance animale datée du 30 novembre 2021 allait interdire à partir de décembre 2026 les spectacles de cétacés et le maintien des orques et dauphins en captivité dans le parcs aquatiques. La fin des delphinariums est donc actée en France, et avec elle la fin de la détention et de la reproduction des cétacés, même si pour l’heure, aucun décret d’application n’a été publié.
Planète-Vie a été toujours très active dans son combat pour la protection et la libération des dauphines et d’autres cétacés enfermés dans des delphinariums en Belgique. Dans le livre écrit et coordonné par Yvan Beck « Ceci n’est pas un dauphin » il est expliqué en détail le parcours du combattant pour obtenir l’interdiction de ces prisons aquatiques et la fermeture de celles existantes en Belgique. A l’heure actuelle, tous les delphinariums ont été fermés sauf celui de Brugges.
Mais en ce moment, alors que la date de la mise en application de la loi approche, l’association One Voice a accusé le parc aquatique de Marineland d’Antibes, dans un communiqué publié l’an dernier (24 mai), d’avoir l’intention d’envoyer ses quatre orques dans un aquarium japonais. « C’est avec colère que nous avons appris la nouvelle. Le Marineland d’Antibes, qui a exploité Inouk, Moana, Wikie et Keijo toute leur vie, compte à présent les envoyer au Japon début 2024 », peut-on lire dans ce document.
Ces quatre orques, les seules présentes actuellement en France, étaient toutes nées sur ce site. Depuis de nombreuses années, leur condition et leur sort sont attentivement observés par One Voice.
Après le décès de l’orque Moana en octobre dernier, âgé de 12 ans, et la mort du delphineau âgé de 48h le jour de Noël, la direction du Marineland d’Antibes avait décidé de programmer dans la nuit du 9 au 10 janvier, un « exercice d’évacuation » pour les 3 orques encore survivantes, au mépris du stress immense que cela implique pour les animaux. S’agissait-il d’une préparation au transfert des orques ?
Wikie, Inouk et Keijo, toutes les trois nées au Marineland, n’ont connu qu’une vie tronquée, empêchées de satisfaire leurs instincts naturels les plus élémentaires, exposées au voyeurisme des visiteurs, maintenues, malgré tout l’amour qu’ont pu leur porter certain(e)s de leurs dresseurs, dans des conditions de détention incompatibles avec leurs besoins biologiques et sociaux. Leur état de santé est en cours d’expertise suite aux alertes lancée par Onevoice.
En dépit de toute considération, le Marineland a prévu de leur faire subir une manutention profondément stressante et traumatisante, en les arrachant à leur milieu déjà artificialisé, pour les treuiller hors de l’eau. Cet acte traumatisant serait totalement inutile, si ce n’est en vue d’un transfert vers un autre delphinarium.
Selon les dernières informations, aucun permis d’exportation aurait été délivré par la Préfecture, et Marineland nie l’existence d’un projet pour vendre les orques au Japon.
La polémique grandit autour du transfert probable des 3 orques à l’étranger par voie aérienne.
Des organisations comme One Voice, Sea Shephard et d’autres, ainsi que des politiciens comme Caroline Roose députée européenne belge des Verts/ALE ont appelé l’opinion publique à faire pression pour empêcher que les orques soient vendues et séparées, mettant en danger son intégrité physique.
Mais aussi Planète-Vie et la Fondation européenne pour le droit du vivant se sont proposées pour soutenir les organisations françaises dans cette action. Hélène Collin, cinéaste et artiste, a collaboré étroitement avec nos associations pour éviter à tout prix le déplacement des cétacés.
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Valérie Noel et 20 autres personnes