Planète-Vie s’engage aux côtés de DierAnimal
pour apporter des réponses concrètes
aux problèmes indissociables posés par le climat et la biodiversité
Chers amis,
Cela fait près de 30 ans que j’essaie, au travers de l’association Planète-Vie, d’ouvrir les consciences et de tracer la voie vers une autre forme de réalité. Un monde où l’humain, l’animal et le végétal, ainsi que toutes autres formes de vie, partageraient dans un respect mutuel un lieu commun : la terre. Leur terre… Notre terre.
La mondialisation et ses impacts nous montre plus que jamais que le monde est un, que tout est lié, nos bonheurs comme nos malheurs. Les crises écologiques auxquelles nous confrontent nos modes de développement actuels ne cessent de nous le rappeler… Et de nous diviser.
Il est parfois bien utile de contempler l’enfer qui nous attend pour accepter et oser collectivement les changements radicaux qui sont nécessaires dans l’immédiat… Le cas échéant, nos civilisations risquent fort de disparaître d’ici quelques décennies. Car rien n’a été fait depuis près d’un demi-siècle, malgré les appels (et les rappels) des scientifiques du monde entier.
Il nous faut à tout prix rétablir un sentiment d’unité en nous, et entre nous. Toutes espèces confondues. Nous voir comme une famille planétaire…
Si je m’engage aujourd’hui en politique, répondant à la demande du mouvement DierAnimal de figurer à la seconde place de sa liste régionale bruxelloise, ce n’est pas pour « faire de la politique » en suivant les schémas du passé. C’est parce qu’il y a urgence. Et surtout, comme le dirait Einstein, qu’on ne pourra apporter de solutions aux problèmes systémiques en conservant la vision fragmentaire de la réalité qui en est à la cause.
Les deux menaces principales auxquelles nous devons faire face sont le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
Pour amorcer les changements nécessaires, il est essentiel que nous soyons de plus en plus nombreux à partager la vision d’un monde régi par l’interdépendance, où tout et tous sont reliés. Partager cette vision, l’intégrer en soi et pour les autres, c’est réaliser qu’à chaque niveau d’organisation du monde vivant, les relations qui s’instaurent entre les structures ou les êtres vivants sont essentielles au maintien de l’ensemble.
Comme le dirait SS le Dalai Lama : « Interdépendance et unité sont les socles sur lesquels s’appuie la responsabilité collective indispensable pour mettre en place cette nouvelle réalité et construire un monde solidaire. »
J’ai consacré ma vie à la défense du monde vivant.
En acceptant aujourd’hui la proposition de DierAnimal, avec votre soutien et cette vision élargie de nos relations au monde vivant, je m’efforcerai d’apporter des propositions concrètes aux problèmes indissociables posés par le climat et la biodiversité.
Ce sont pour moi des priorités absolues.
À quoi servirait de planifier un futur pour nos sécurités sociales ou nos enfants si nous ne prenons pas les mesures indispensables pour que ce futur puisse
exister, qu’ils en fassent encore partie, même si le monde qu’ils connaîtront sera d’ores et déjà fondamentalement différent du nôtre…?
Dr Y.Beck
2ème sur la liste bruxelloise DierAnimal