La question principale que soulève la présence d’animaux sauvages dans les cirques n’est pas « est-ce qu’ils souffrent? » mais plutôt « est-ce leur place? »
Prétendre que l’exhibition d’animaux sauvage dans les spectacles relève d’une « mission pédagogique » du cirque, surtout auprès des enfants, est fallacieux. Il faudrait plutôt parler d’anti-pédagogie, ne serait-ce que par le mélange des espèces d’origines géographiques différentes, le milleu artificiel dans lequel elles sont montrées, les activités contre nature auxquelles elles sont contraintes devant le public… sans oublier que s’il existe des mesures légales pour faire respecter les besoins physiologiques et éthologiques minimaux des espèces captives en zoo, de nombreux pays ne les appliquent pas quand ils s’agit de cirques et d’exposition itinérantes. Enfin et surtout, la présentation d’animaux captifs comme objets de divertissement est antinomique avec l’apprentissage du respect de l’environnement et des espèces qui y vivent.