La captivité des espèces sauvages pose des questions éthiques et ouvre un débat auquel participent de nombreux scientifiques.

Des arguments sont avancés régulièrement par les zoos et autres adeptes de la captivité pour défendre ce qui – aux yeux de nombreuses scientifiques et professeurs – n’est en définitive qu’une activité commerçante.

Ouvrons quelques unes de ces thématiques développées dans les articles de presse et dans le mémoire en annexe.

En ce qui concerne la conservation ex situ (en zoo), l’élevage et la réintroduction d’espèces dans leur environnement, un nombre important de problèmes restent posés et des améliorations importantes doivent êtres apportées :

  • Des recherches scientifiques supplémentaires pour la gestion des animaux en captivité, leur élevage ou leur réintroduction doivent être faites.
  • Les mesures et normes de détention actuelles ne couvrent pas les besoins physiologiques et éthologiques des espèces emprisonnées.
  • La plupart des aménagements que planifient les zoos visent à introduire plus d’animaux pour attirer le public, plutôt qu’à améliorer le confort de leurs pensionnaires.
  • Un plan stratégique dédié à la conservation des espèces et à l’éducation devrait être soumis par des experts indépendants pour aider les zoos à évoluer dans le futur, comme c’est le cas en Espagne (zoo de Barcelone) ou en Suisse
  • Pourquoi ne s’occuper que de quelques espèces emblématiques (attirant le public) en ignorant toutes les autres ?
  • La réintroduction d’espèces élevées en captivité dans leur milieu sauvage s’avère un échec dans la grande majorité des cas. Le travail de conservation des espèces devrait être réalisé dans leurs pays d’origine, en participant à un programme de préservation des écosystèmes qui leur sont propres.

Pour ce qui est de l’éducation des visiteurs, un travail énorme reste à accomplir. Aucune étude scientifique n’a montré à ce jour que « voir un animal emprisonné » encourageait les visiteurs à agir sur le long terme pour protéger le monde vivant :

  • Il faudrait développer une véritable stratégie d’éducation du public qui passe par des aménagements de structures éducatives utilisant les outils modernes d’apprentissage et de communication (salle de projections de films, …)
  • La plupart des scientifiques s’accordent actuellement sur le fait que les zoos devraient céder la place à de véritables outils d’éducation à la nature, telles les réserves naturelles, proposant des circuits touristiques respectueux de la Nature et de la Flore locales