Selon Le Monde, avec la Chine et la Russie, la Belgique soutient en effet désormais l’exploitation minière des fonds marins, qui consiste à récupérer des » nodules » contenant des minerais.
» La Belgique demande à présent la rédaction au plus vite d’un Code minier, affirme l’activiste Laurie Pazienza. Or, ce n’est pas ce que recommande la science. Car on n’a pas encore assez d’éléments scientifiques sur ces éco-systèmes pour établir un Code minier qui soit pertinent. Les prochaines négotiations pour la rédaction auront lieu dès novembre. Dès qu’on a un Code minier, on a un cadre qui permet aux bateaux de partir pour l’exploitation. «
L’Autorité internationale des fonds marins ( AIFM ) a tenu en juillet une assemblée afin de discuter d’un moratoire sur l’exploitation minière du plancher des océans. Beaucoup de scientifiques et d’ONG craignent que cela n’impacte trop ces écosystèmes très méconnus.
L’AIFM, créée par l’ONU, réfléchit aussi à un Code minier pour encadrer cette exploitation, qui n’a pas encore commencé. Seules des licences d’exploration ont été délivrées, notamment à l’entreprise belge GSR.
Si rien n’est officiel, au dires des ONG présentes sur place, la Belgique a » retourné sa veste, pour une raison qu’on ignore » durant les discussions des derniers jours.
La Libre Belgique ( extraits ) – 25 juillet 2023